Comprendre Hashmask

La stratégie intelligente derrière le succès fou des HashMasks 🤔

23 mars 2021

Lorsqu’on parle des oeuvres d’art numériques et des NFT, on a souvent l’image de quelques images de HashMasks dans nos esprits.

Il a fallut seulement 4 jours seulement pour réaliser des ventes records dans les NFT et les cryptos art, à hauteur de 7600 ETH ( environ 16 millions d’euros à ce moment) pour 16 384 œuvres numériques… Les maisons de ventes illustres comme Sotheby’s ou Christie’s sont les premières étonnés et c’est en fait tout le marché de l’art qui semble vivre un véritable bouleversement.

Si on vous parle de l’histoire des Hashmasks, c’est parce que c’est celle ( jusque maintenant mais ça peut changer du jour au lendemain) de  la plus grande vente d’art NFT en quelques jours. Et, si nous vous en parler ici, c’est pour vous dévoiler la stratégie derrière.

En effet, comme vous allez le voir, c’est un projet qui a bien été pensé et même si résultat a certainement dépassé les attentes, il y avait quand même un vrai travail derrière. C’est ce que nous voulons vous montrer.

Même si on avait déjà entendu des histoires de ventes à gros montants pour des NFT, cela à tout de même surpris la communauté des crypto-détenteurs. En effet, jusque là, on connaissait l’histoire des chats virtuels CryptoKitties mais là, avec Hashmask, c’est davantage des oeuvres d’art numériques. On passe donc à autre cap et c’est Hashmasks qui a montré la voie, en quelques sortes.

La création des Hashmasks.

On ne connait pas les créateurs de Hashmask, et l’anonymat n’est pas un problème en soi, dans le monde des cryptomonnaies, comme vous le savez. La seule chose qu’on sait, c’est qu’ils sont deux derrière. Ils ont bien pensé leur projet, en tous les cas.

Ils ont appelé cette collection d’art numériques «  Hashmasks ».

Cet ensemble d’ouvres numériques représentent des figures humaines avec des éléments uniques. Ce sont des oeuvres numériques avec une cohérence dans le style néanmoins, un style qui peut nous faire penser à Jean-Michel Basquiat d’ailleurs.

Le jeton NCT de Hasmask

Ils ont apporté une petite innovation dans le domaine et pas des moindres. En fait, chaque oeuvre peut être nommé par son acheteur. Cela permet une interaction entre l’acheteur et l’oeuvre qui n’est pas anodine et cela permet de rendre unique l’œuvre jusque dans dans le nom. Une manière de signer cette oeuvre par le propriétaire. Oui, c’est plutôt comme cela qu’il faut comprendre comme un peintre qui ajouterait sa signature. Chaque propriétaire peut nommer/signer l’oeuvre.

Chaque illustration possède son propre NCT qui lui est associé et lorsqu’on devient propriétaire d’un Hashmask on peut le renommer. 

C’était une stratégie voulue par les fondateurs. 

Lorsqu’on possède un masque, on peut générer 10 jetons NCT par image et par jour. C’est grâce aux NCT que l’on peut changer le nom de l’oeuvre.

Ce qui est intéressant, c’est que chaque modification du nom devrai être unique. Aucune oeuvre ne peut avoir le même nom. Chaque modification de prix coûte 1 830 NCT qui seront ensuite brûlés pour faire le changement.

Selon Hashmasks qui à très bien pensé son projet sur le long terme pour le rendre encore plus original. l’objectif est de ne plus avoir de jeton en circulation pour que l’oeuvre soit complètement achevé. Cela se fera dans 10 ans où les jetons ne cesseront de diminuer à partir de là…

“Après exactement 10 ans, le 26 janvier 2031 (horodatage: 1927206000), le dernier NCT sera émis et à partir de là, l’offre ne diminuera que jusqu’à un jour, le dernier jeton NCT est brûlé et l’œuvre d’art sera terminée”.

Selon les fondateurs sur le site Hashmasks

Un collectif d’artistes anonymes

Maintenant, vous vous demandez qui ont créer les oeuvres? Les fondateurs seraient allés sur les réseaux sociaux dénicher par eux-mêmes les artistes qui montaient et affichaient des œuvres d’art qui les intéressaits. Ce fût un long travail de recherche et ils ont finalement chercher partout sur le net pour trouver et sélectionner plus de 70 artistes de talent.

Ils ont signés un accord de confidentialité et on ne sait pas non plus le montant de leurs rémunérations pour ce travail….

Ce qui est intéressant, c’est que les artistes n’ont pas créer l’oeuvre entièrement. Ils ont plutôt créer des parties comme la couleur des yeux, la couleur de la peu ou le type des cheveux par exemple.

Ensuite, c ‘est un algorithme qui à fait une sorte de puzzle pour créer automatiquement les différentes oeuvres. En fait, chaque oeuvre à 5 types de traits : la couleur des yeux, le masque, un objet, un article ( comme un livre ou un papier toilette 😉 et la couleur de la peau. 

Pour être exact, il y a 80% de la collection des HasMask qui a été crée entièrement par l’algorithme et 20% qui ont été réalisée de façon manuelle. 

Ce sont les fondateurs qui ont donné les instructions aux artistes et qui ont valider ls oeuvres créer par les algorithmes. Dans ce sens, ils se reconnaissent comme ayant été les chefs d’orchestres de cette collection exceptionnelle. 

En fait, ils ont déclaré avoir été guidé par leurs propres goûts. Ils ont demander aux artistes des oeuvres qu’eux mêmes voulaient, qu’ils auraient acheter.

Lorsque la collection était prête, ils avaient prévu d’ouvrir la collection discrètement le 28 janvier 2021.

Il faut savoir que lors de l’ouverture des ventes, les prix étaient franchement accessibles. Certains ont étés mis en vente pour moins de 0,1 ETH ( soit une certaine d’euros à ce moment là).

C’était là encore une stratégie bien pensée. Les prix monteraient avec la vente des oeuvres. Plus il y aurait des ventes, plus les prix seraient élevés.

C’est aussi cette montée des prix que l’on voyait dans la même journée qui à cultivé la frénésie d’achat grâce au FOMO que cela crée. 

La vente mystère de Hashmasks a-t-elle participé à l’engouement général?

Il faut savoir que la vente à duré seulement 4 jours. On a donc le sentiment d’urgence qui est activé et on pourrait penser que les fondateurs connaissent bien le marketing.

De même, les acheteurs ne pouvaient pas voir l’oeuvre qu’ils allaient avoir. C’est assez fou quand on n’y pense en effet. La distribution était aléatoire. Donc, ça pouvait penser à l’engouement dans le sens où le mystère peut nous faire penser que l’on va avoir une sorte de pépite rare.

En moins de 6 heures après le lancement, il y avait déjà un palier de franchi avec 3 000 œuvres d’art numérique uniques et rares qui avaient été vendues.

Puis, le 30 janvier, les échanges avaient déjà commencé. Les Hashmasks se vendaient des milliers d’euros sur d’autres places de marché NFT comme OpenSea. Le premier Hashmask 1 – qui a été initialement vendu pour 0,1 ETH le 28 janvier a été revendu avec un bénéfice net de 100 000%, pour 130 000 $.

Au total, la collection Hashmask a généré plus de 16 millions de dollars de ventes. 

Après l’euphorie des premiers jours et la revente exponentielle par la suite, certaines personnes ont commencé à s’intéresser plus en détails dans les oeuvres.

Et, tout cette spéculation à elle aussi contribuer à rendre les oeuvres encore plus fascinantes ( et à augmenter leurs côtes également…).

À la recherche des détails qui tuent

Le fait que les oeuvres aient finalement été constitué par un algorithme est ce qui rend la création de l’oeuvre encore plus intéressantes pour les collectionneurs. Pour eux, c’est le travail final d’un algorithme et donc de l’intelligence informatique. C’est un peu à moindre mesure ce qu’on a pu voir avec les CryptoPunks, par exemple.

De même, certains artistes ont quand même mis des petits messages cachés dans leurs oeuvres. Et, c’est la recherche de ces messages qui à fait aussi que les Hashmasks ont été considérés petit à petit comme de véritables oeuvres d’art numérique

Certains ont trouvé des beautés cachés et des Hashmasks intéressants comme celui qui porte le livre Republique de Platon. Oh yeah! D’autres ont trouvé des suites de Fibonacci dans la série des oeuvres. D’autres encore ont cherché scrupuleusement et on découvert des jumeaux ( ce qui dans l’algorithme était sensé être très rare), puis d’autres ont trouvé des QRcode qui renvoyaient à des blagues, des Rickroll sophistiqué, comme vers la chanson de Rick Astley , par exemple.

Bref, peut-être pour se prouver que les hasmhmasks méritaient de telle sommes….

En quoi Hashmask a marqué un tournant dans l’histoire des NFT?

Ce qui a été bien pensé, ça été aussi dès le départ d’avoir relayé l’information de cette vente aux enchères mystère auprès de personnes “influentes” sur twitter dans la cryptosphère. Les premières personnes qui ont parlé de cette vente avant qu’elle n’ai lieu ( et qui ont cultiver le désir d’y participer), c’est Cryptopathic et Crypto Cobain.

Avec leur petit réseau, cela à suffit à intriguer quelques personnes. En plus, à ce moment là, on était au tout début de la notoriété des NFT. On était encore loin des ventes records de Beeple par exemple.

un hashmask avec un livre Hamlet

En tous les cas, maintenant, sur des places de marché NFT de type OpenSea, les Hashmasks se vendent des milliers de dollars maintenant.

Ils ont clairement été marquant dans l’histoire des collectibles et de l’émergence même des artistes NFT.

Et, cela à mis en avant les algorithmes en terme de création artistique même si cela nous semble encore invraisemblable. Personnellement, j’apprécie beaucoup la facture artistique des œuvres d’une part. En cela je ne sais pas à quel point les fondateurs de Hashmasks y sont pour quelque chose où si ce sont les artistes ou même un artiste qui à eut cette vision…

De même, le système derrière est franchement smart avec le dernier NCT émis dans 10 ans… Rendant les oeuvres plus chers et plus mythiques…C’est même cela qui est encore plus artistique me semble-t-il….

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Ines Aissani

Éditrice du journal ZoneBitcoin, tombée dans le terrier du Bitcoin et farouchement convaincue qu'il peut apporter une solution aux problématiques liée à l'inclusion financière.

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