Tout le monde en parle déjà. On en parlait même lorsqu’il ne s’agissait que d’une rumeur. En effet la cryptomonnaie annoncée par Facebook était vraiment attendu et ce, pour plusieurs raisons. Le fait que ce soit Facebook, qui compte plus de 2 milliars d’utilisateurs dans le monde n’est pas anodin. Ce sera très certainement la crypto-monnaie qui va être la plus médiatisé, après le bitcoin.
La crypto de Facebook , appelé finalement Libra Coin est prévu d’être active durant l’année 2020. Voyons voir, ici, de quoi il s’agit vraiment.
Une cryptomonnaie pour les « non bancarisés »
Vous l’avez compris, le libra est bel et bien une cryptomonnaie de Facebook, de la même manière que le Ripple (XRP), le Stellar sont des cryptomonnaies. Jusque là, rien de bien spécial, vous allez me dire. En fait, ce n’est pas le propos de Facebook que d’inventer une cryptomonnaie innovante. Ce que cherche Facebook à travers cette crypto-monnaie, c’est de faciliter le paiement par tous, et notament par les personnes non-bancarisés.
Plus encore, avec Libra, le groupe Facebook veut également se positionner sur le marché des « remittance » (les transfers d’argent de migrants vers leurs familles dans les pays en développement). Ainsi Libra veut rivaliser avec des géants scomme Western Union ou MoneyGram. Cela dit, nous savons que qu’il y a des startups africains qui facilitent le transfert d’argent et qui s’occupent déjà de ce problème. Le Libra de Facebook ne va donc rien apporter de nouveau dans ce sens.
De même, il faut rappeler que pour le moment la crypto Libra fait partie d’une association à but non lucratif. C’est déjà une bonne chose pour un mastondonte financier comme Facebook, non?
En fait, Facebook n’a pas vraiment crée seul cette crypto-monnaie. C’est un véritable projet d’envergure géré par David Marcus, qui avait travaillé dans les débuts de Paypal. On ne sera pas étonné de voir que l’envoi de Libra se fera dans un système proche de Paypal. Aussi simple et fonctionnel que PayPal même.
Payer tous les services en un clic avec Libra
Quand les Libras seront émis, on pourra tous en acheter facilement, selon de multiples devises. Il est dit qu’on pourra s’en procurer en liquide mais aussi en point de vente physique. Tout sera fait pour faciliter – contrairement aux cryptomonnaies actuelles- son achat et son utilisation.
En fait, ce sera aussi facile d’envoyer des Libra que d’envoyer des messages. Encore une fois, aussi facilement qu’on envoie de l’argent sur Paypal. Mais, là, ce sera encore plus simple car on pourra le faire via Facebook Messenger et via Whatsapp.
De plus, il n’y aura pas ou peu de frais de transfert, ce qui va davantager pousser les gens à l’utiliser. Pour appuyer sa popularisation, les Libras pourront être utilisé parmi les très grands groupes comme Uber, Spotify, Vodafone, Ebay ou encore Booking.
C’est précisément ces partenarats qui vont faire exploser l’usage du Libra, nous pouvons en être certain.
Sachez que les Libras seront aussi géré par un portfeuille en ligne appelé Calibra. Vous pouvez d’ores et déjà vous inscrire en liste de pré-attente.
Conclusion : Libra une cryptomonnaie comme une autre?
Honnêtement, il y déjà des projets qui vont dans ce sens, surtout les crypto-monnaies africaines notament qui visent les personnes non-bancarisés. Je veux dire que le Libra token, n’a pas d’innovation spécifique à retenir.
La seule chose qui va vraiment aider cette crypto à décoller et simplement le fait qu’elle soit issue par Facebook et qu’elle dispose déjà donc d’un potentiel de futur client pharamineux.
Contrairement au bitcoin, le Libra sera rangé dans les « stablecoin » comme par exemple, c’est déjà le cas pour le Tether. Cela va permettre donc au Libra ne ne pas être aussi volatile que le bitcoin. C’est en effet la condition sine qua none pour pousser un usage populaire des cryptomonnaies en général.