La Centrafrique présidé par le président Faustin-Archange Touadéra avait annoncé en 2022 vouloir faire du bitcoin une monnaie légale dans le pays. Cependant, les instances africaines financières desquelles le pays ne peut pleinement se détacher n’ont pas approuvé cette décision. Il n’empêche que le projet à pris forme sous l’initiative SangoCoin, qui permet alors aux citoyens et aux étrangers de participer au développement du pays.
Le projet Sango apparait alors comme une tentative originale dans le continent en ce qui concerne la tokenisation des ressources naturelles. Avec son objectif de révolutionner la gestion des ressources et l’investissement grâce à la technologie de la blockchain, le projet Sango vient de franchir une étape majeure qui ne passe pas inaperçue : l’octroi de 4 permis d’exploitations aurifères accordés par le Ministère des Mines et de la Géologie.
De nouveaux permis d’exploitation accordés
Ces permis d’exploitation représentent une avancée significative pour le projet Sango. C’est aussi une étape importante qui marque l’avancée d’un projet dont certaines personnes pensaient qu’il avait été arrêté. Cette décision marque une collaboration prometteuse entre le gouvernement centrafricain et le projet Sango pour exploiter le potentiel économique et social des ressources naturelles du pays.
Le permis d’exploitation signifie qu’une estimation de plus de 100 tonnes d’or disponibles seront alors tokénisés et disponible pour les utilisateurs de la plateforme Sango.
Rappelons que le pays possède d’immenses ressources naturelles dont de l’or, du diamant ou encore de l’uranium qui ne sont pas encore pleinement exploitées par le gouvernement. Le projet Sango vient alors apporter la possibilité de financer ces différentes exploitations, afin de soutenir et de propulser la croissance du pays.
La tokenisation des ressources offre de multiples avantages, notamment la transparence, la sécurité et la diversification des investissements. Les détenteurs de jetons Sango auront la possibilité d’investir dans des ressources précieuses avec une visibilité accrue sur les transactions et les propriétés des actifs. De plus, cette initiative pourrait contribuer à stimuler le développement économique local en favorisant l’investissement dans des projets durables et responsables.
Depuis ses débuts, le projet Sango a fait preuve d’un engagement envers son objectif de révolutionner l’industrie des ressources naturelles. Cependant, des lenteurs administratives ainsi qu’une absence de communication a pu créer certaines frustrations de la part des investisseurs. Cette annonce vient donc redonner de la confiance et de l’espoir dans la suite et le prolongement du projet Sango. Cette évolution témoigne également de la confiance croissante des gouvernements et des acteurs économiques dans le potentiel de la blockchain pour transformer les modèles traditionnels de gestion des ressources.
Avec cette nouvelle étape franchie en République centrafricaine, le projet Sango renforce sa position en tant que leader dans le domaine de la tokenisation des ressources. Une première en Afrique. Cela fait écho cependant à ce que fait le Salvador actuellement en créant des « volcano Bond » pour profiter des ressources du pays.
Alors que le projet Sango poursuit son expansion et son développement en République centrafricaine, il pourrait susciter un nouvel intérêt et un enthousiasme plus fort au niveau mondial. Les investisseurs, les entreprises et les gouvernements observent de près cette initiative novatrice qui pourrait ouvrir de nouvelles perspectives pour le pays et a plus forte raison, inspirer d’autres pays à suivre la même voie.
En savoir plus sur le projet sango sur le site officiel.