S’il y a une bien idéologie qui va à l’opposé de celle de la blockchain, c’est celle du racisme.
J’avais envie de parler de ce sujet car une petite polémique a fait surface sur des tweets qualifiés de “racistes” du fondateur du projet Audius. Cooper Turley a écrit ses regrets sur ces tweets datant de son adolescence et explique qu’il a changé depuis.
Cela m’a donné envie d’écrire dessus car je vois de temps en temps apparaitre certains projets soutenus et crées par des personnes qui s’affichent d’extrême droite ( en France, ou ailleurs dans le monde, je ne vais pas de donner de nom bien sûr).
J’ai voulu alors mettre certaines choses au clair ( autant que je peux), ici, dans un article sans prétention.
Cela m’a quelque peu étonnée de voir ces biographies d’entrepreneurs dans un premier temps car généralement, la blockchain et les projets qui lui sont liés sont a-politique. Pourquoi? Eh bien, dois-je rappeler ici que le Bitcoin à des sources dans l’idéologie anarchiste et/ou cypherpunk? Il est vrai qu’en réalité, tous les partis politiques peuvent se revendiquer du Bitcoin tant il entre dans le spectre large de différentes idéologies.
Ce n’est pas anodin si les gouvernements ont redouté pendant longtemps son utilisation. Vous souvenez-vous des interdictions d’usage dans tel ou tel pays qui tombaient comme des couperets dans le vide… Les États ont d’avoir cherché à détruire le bitcoin avant de se résigner et d’y voir un atout, comme le montre l’utilisation des monnaies étatiques numériques en cours de développement dans plusieurs pays dans le monde…)
Bref, ça, c’est la première raison. Triviale. Évidente.
La deuxième raison qui explique pourquoi Politique et Cryptomonnnaie font mauvais ménage est plus subtile.
Elle tient au fait que la décentralisation implique indirectement l’internationalisation.
Je m’explique.
La blockchain repose sur le système du réseau (interconnecté donc). Pour simplifier, cela suppose des personnes ou des ordinateurs qui soient interconnectés pour former un réseau.
L’idée du Bitcoin, c’était de créer un système économique pour l’humanité toute entière, sans distinction géographique et encore moins de nationalité. Que vous soyez moustachu, blanc, noir ou chinois, le protocole s’en fiche. Je suis très sérieuse. Et, pour être franche avec vous, on se préoccuperait plus de la couleur de votre slip, car au moins, ça nous donne une information drôle à se mettre sous la dent.
C’est vous dire l’importance de votre nationalité…
Ne prenez pas cela pour une utopie farfelue de bien-pensants. C’est du pragmatisme pure. C’est même purement mathématique. Soit la blockchain est mondiale, soit elle n’existe pas.
Si le Bitcoin par exemple n’était utilisé que dans un pays, alors, il perdrait de sa force et serait soumis à son pouvoir politique, par exemple. Je pourrais ajouter que les plus grands projets cryptos ont été pensé et conçu par des développeurs du monde entier et l’univers crypto serait bien pauvre si les projets étaient nationalistes ou nationalisés.
C’est parce que le Bitcoin a été utilisé par tous les citoyens du monde entier qu’il a pris une telle ampleur. Il n’y aurait pas autant d’adeptes, de validateurs, et de tout ces évangélistes qui à l’instar des religieux, ont dû parcourir le monde…
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Note: Pour réagir à la polémique de Cooper Turley, je crois qu’il faut accepter les erreurs de parcours, surtout quand on est jeune. Une personne qui reconnait ses fautes à déjà fait ce qu’il fallait faire et gardons nous de juger. Personnellement, j’aime beaucoup les écrits et les pensées de Cooper Turley qui offre une vraie réflexion approfondie sur la blockchain ( et je vous invite d’ailleurs à les lire si vous aimez ce type de contenu…)
ah!!! bien.