C’est officiel : Bitcoin vient de pulvériser son précédent record en franchissant la barre symbolique des 118 000 dollars. Un nouveau sommet historique (ATH) qui marque un tournant majeur dans l’histoire de la finance mondiale.
Mais ce record n’est pas juste un chiffre. Il symbolise une tendance lourde et profonde : l’adoption du Bitcoin est désormais une réalité globale, et non plus une idée marginale portée par quelques cypherpunks ou geeks libertaires.
Un nouveau sommet… mais pas une surprise pour les bitcoiners
Les signaux étaient nombreux depuis fin 2024 :
- L’approbation massive d’ETFs Bitcoin au comptant aux États-Unis, au Japon, et récemment en Europe.
- L’intérêt croissant des géants de la finance traditionnelle, de BlackRock à Fidelity, qui proposent désormais des produits liés au Bitcoin dans leurs portefeuilles clients.
- Une demande institutionnelle en hausse, notamment des fonds souverains et caisses de retraite.
- Des politiques monétaires toujours plus inflationnistes qui poussent les investisseurs à chercher des alternatives à la monnaie fiduciaire.
Le résultat ? Une pression haussière constante sur le prix du Bitcoin… jusqu’à ce nouveau record : 118 000 $.
L’adoption mondiale : le vrai moteur de cette hausse
Derrière cette montée des prix se cache un phénomène bien plus fondamental : l’adoption massive, globale, et multiforme du Bitcoin.
1. Les particuliers y viennent en masse
Grâce à des applications plus accessibles que jamais (Cash App, Strike, Binance, RelaiApp, etc.), de plus en plus de citoyens du monde achètent du Bitcoin chaque mois — non plus pour « spéculer », mais pour épargner.
On voit émerger une génération de « Bitcoiners » :
- en Europe et aux États-Unis, qui convertissent une partie de leurs revenus en Bitcoin ;
- en Amérique latine, où Bitcoin devient un refuge contre l’hyperinflation ;
- en Afrique, où il sert d’alternative aux systèmes bancaires défaillants.
2. Les États commencent à s’y mettre
Après le Salvador, d’autres pays explorent l’intégration du Bitcoin dans leur politique monétaire.
Parmi les plus avancés :
- L’Argentine, qui encourage son usage dans le commerce extérieur ;
- Le Bhoutan, qui mine du Bitcoin avec son énergie hydraulique excédentaire ;
- Des villes comme Lugano (Suisse) ou des zones économiques spéciales en Afrique.
3. Les entreprises ne veulent pas rater le coche
Tesla, MicroStrategy et d’autres sociétés du Nasdaq avaient ouvert la voie. Aujourd’hui, des milliers de PME dans le monde acceptent le Bitcoin comme moyen de paiement.
Mieux encore : des géants comme PayPal, Shopify, Stripe proposent des intégrations Bitcoin pour leurs commerçants.
L’infrastructure Bitcoin est prête
Bitcoin n’est plus un jouet de laboratoire.
Le réseau Lightning permet désormais :
- des paiements instantanés et quasi gratuits grace ;
- une scalabilité massive, avec plus de 200 millions de dollars verrouillés dans le réseau ;
- des applications grand public (portefeuilles mobiles, plugins e-commerce, cartes de débit Bitcoin…).
La couche 1 (on-chain) reste robuste, avec :
- des frais stables ;
- une sécurité renforcée grâce à la puissance de calcul toujours croissante du réseau.
Le narratif a changé : Bitcoin = épargne, liberté, résilience
Nous ne sommes plus en 2017.
Aujourd’hui, Bitcoin est vu comme :
- un actif de réserve ;
- un bouclier contre l’inflation ;
- une arme contre les politiques économiques abusives.
Les jeunes générations comprennent que Bitcoin est une forme d’épargne libre, incorruptible, décentralisée.
Ils préfèrent « empiler des sats » plutôt que des euros qui fondent.
⏳ Et maintenant ?
118 000 dollars n’est probablement pas la fin du cycle.
Certains analystes évoquent une zone de résistance vers 130 000 à 150 000 $. Mais à ce stade, le prix devient moins important que l’adhésion.
Ce qui compte :
Plus que jamais, Bitcoin est en train de devenir la banque du peuple.
Dans un monde incertain, centralisé et surendetté, Bitcoin offre une issue.
Et c’est ça, la vraie révolution.