Je sais très bien que la première réflexion que vous aurez en lisant ce titre, c’est vous dire » Pourquoi Diable parler des frères Bogdanov sur un média dédié aux cryptomonnaies »?
Ont-ils parlé de la blockchain? Ont-il vanté les mérites des cryptomonnaies?
Non.
Vous allez voir, à la fin de ce court article, le lien, quand même bien il serait subtile ou anodin ( c’est selon votre humeur). Non, on ne parlera pas du covid, je vous rassure, ce n’est pas du tout l’objet de cette petite considération, vous pensez bien.
(Ce n’est pas non plus l’occasion perfide de chercher de la visibilité sur les morts. Écartez cette suspicion tordue car si je voulais faire du bruit, j’aurai eu milles fois l’occasion de le faire avec des titres bien plus racoleurs)
Je voudrais ici indirectement faire un hommage (aussi humble soit-il) sur le travail réalisé par les frères Bogdanov, qui sont, je le rappelle deux frères, deux animateurs d’une émission de télévision datant de 1979 sur le thème de la science-fiction.
J’ai préféré les décrire d’après leur notoriété public, car cela me parait logique dans la mesure où on les connait à travers la télévision justement 😉 Cependant, j’aurai pu (du?) les décrire comme deux frères essayistes, scientifiques, ayant un doctorat en Physique quantique; Ce qu’ils sont auprès de l’intelligentsia, après tout.
Je vais – et il est préférable- ne pas m’attarder sur les jugements et opinions qu’on pourrait se faire et qui ont longtemps nourrit la notoriété des Bogdanov. Ici, on va envoyer en l’air la doxa, c’est mieux.
Je veux dire, en d’autres termes, que je ne vais entrer dans les débats sur la qualité de leurs travail, sur la légitimité de la thèse de leur doctorat et surtout pas débattre de leurs théories.
Dois-je préciser que je ne vais pas surtout pas parler de leurs transformations physiques, et j’évoque ici ce point malgré moi, car -hélas- après leur mort, c’est revenu de nombreuses fois sur des vidéos hommages…Comme si, sérieusement, on en avait quelque chose à foutre? Pardonnez ma « vulgarité », mais quand des mecs s’évertuent à écrire des livres et des articles scientifiques, quand bien même, ils iraient faire du cirque avec des patates douces, cela doit rester un détail aussi intéressant que le nombre de fois où ils ont joué à la belote; En un mot: inintéressant.
Je n’ai pas la compétence qui permettrait de « juger » de leur travail scientifiques et plus encore, je ne vois pas l’utilité de mener une pareille bataille intellectuelle là où je trouve un élément plus intéressant à considérer. À mon niveau, bien entendu.
Il était temps de venir au fait, en effet.
Finalement, l’objet de cet article était simplement de saluer leur travail de vulgarisation. Oui, c’est tout. Pour vous parler franchement, j’aurai même pu écrire deux lignes avec un caractère limitée comme nous l’a appris twitter pour saluer leur travail. Simplement, c’est vrai, cela aurait suffisant. Je suis éditorialiste de ce blog, média et donc, je peux prendre de temps en temps des libertés, n’est-ce pas?
Aussi, j’ai envie d’ajouter quelques lignes pour en profiter pour les remercier post-mortem autant que cela se peut mais aussi pour rappeler le travail insoupçonné de la vulgarisation.
Je vais tenter d’être brève pour ne pas prendre trop d’attention…Cela dit, j’ai bien conscience que c’est un sujet qui mérite une réflexion bien plus poussé et bien plus approfondie. Ne m’en voulez pas, je cherche ici, à être digeste. Et justement, vous allez vite voir que c’est tout le sujet de cet article.
On parle de « vulgarisation » pour renvoyer à l’idée de décrire d’une manière simple (non simpliste, si possible, même si c’est quasiment impossible par définition) un propos/ une idée/ une théorie de prime abord compliqué.
Le mot « vulgarisation » est affreux, non? En français, cela renvoie directement au mot « vulgaire » et je ne vais pas ici vous donner la définition bien trop évidente…Ce que je veux dire, c’est que le fait d’expliquer en mots simple des idées « complexes » apparait alors comme étant « vulgaire ». Ce serait presque une affaire de voyou…En anglais, le mot « vulgarisation » renvoie au mot de « populariser ». Parler au peuple avec son langage. Le peuple n’est pas la plèbe dans la définition angliciste du terme.
Or l’idée de « vulgariser » d’un point de vue objectif consiste à rendre « intelligible », « compréhensible » et même « accessible » des idées compliquées. Je vous l’a fait courte mais voyez-vous la différence? Le simple fait d’avoir choisi d’autres termes rend ce travail plus « noble », n’est-ce pas?
Eh bien, voilà où je voulais en venir. Je ne vais pas développer ici car la conclusion est évidente et vous avez déjà compris où je voulais en venir.
Certains scientifiques, du haut de leur tour d’Ivoire n’ont cessé de critiquer les frères Bogdanov pour avoir sur l’audace et l’outrecuidance d’avoir « vulgariser » la science astrophysique à la plèbe, en langage familier…
Où est le crime? Franchement, je vous le demande.
Vouloir transmettre des informations que les novices se serviront comme des portes d’entrées à une exploration plus profonde?
Peut-on leur reprocher sérieusement d’avoir voulu expliquer en terme simple des théories aussi importantes que celles décrivant l’origine de l’origine de notre univers?
Une telle critique est indécente, non?
Si je n’ai pas les compétences académiques pour comprendre Einstein mais les frères Bogdanov, sans prétention, me donne l’occasion merveilleuse de pouvoir saisir un quart du quart du morceau du problème;
Et….C’est déjà un cadeau formidable. ( Inestimable même j’ai envie de dire.)
J’ai beaucoup appris avec eux sur la théorie du BigBang, moi qui vient des humanités et qui n’ai pas par définition, de connaissance sur l’univers, sur les planètes ni quoi que ce soit qui soit lié.
J’ai appris avec les frères Bogdanov et cela m’a souvent servi de point de départ pour creuser et développer certaines théories. Ils ont réveillé en moi un appétit pour la chose.
Rien que pour cela : MERCI.
Quel crime y-a-t-il à vouloir expliquer des idées et des théories qui très souvent sont souvent maquillées et alambiquées pour donner une impression de complexité? À l’image d’un homme ou d’une femme laide qui se couvrirait de maquillage ou de bijoux pour cacher ce qu’on ne peut cacher de manière fondamentale).
Je finis comme cela.
Je vais pas plus loin.
Si les mauvaises langues se disent que j’ai écris cet article pour défendre tous les vulgarisateurs et moi y compris.
Oui, c’est exactement ça.
Je ne vais pas les contredire.