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Finalement, le web 3.0 ne sera pas une avancée mais un recul pour la blockchain?

6 février 2022

J’avoue que j’ai eu du mal à écrire ne serait-ce que le titre.

Après avoir été optimiste sur le web 3.0, voyant par là, une formidable opportunité à l’humanité de re-créer une économie moins inégalitaire, voilà que l’espoir se tarie peu à peu.

Voyons voir si le Web 3 est vraiment l’internet du futur ou juste la répétition d’un modèle qu’on connait que trop bien..?

Ou même, à l’instar de la journaliste Ghislaine Bloch du journal suisse LeTemps, on peut aussi questionner les méfaits que peuvent avoir certaines applications du Web3 comme les Métaverses qui peuvent aggraver certains problèmes psy.

Sachez que cela reste un article que j’écris sans parti pris, je me pose vraiment la question et j’espère m’exprimer convenablement pour laisser ouvrir la réflexion.

Le web 3 : Le début de l’utopie des crypto-enthousiastes est né

Le Web 3 serait en fait un internet sur lequel des applications décentralisées “remplaceraient” les applications centralisées que nous utilisons aujourd’hui. Pour vous la faire courte, ce serait en fait le même internet que ce que vous utilisez aujourd’hui, sauf que les applications de type Facebook, Twitter ou tout autre sites seraient en fait décentralisé.

Cela veut dire quoi? Cela veut dire que l’application décentralisée fonctionnerait sur une blockchain?

Cela signifie simplement que ces applications fonctionneraient sur des réseaux décentralisées, exploitant la technologie blockchain pour “exister” sur le web. De facto, les tokens utilisés pourraient être utilisés dans ce même réseau, et tous les utilisateurs pourraient y accéder de façon égalitaire ( en théorie). On s’y inscrirait via un portefeuille par exemple, sans avoir à donner nos identités ni nos emails. Les transactions faites seraient toutes enregistrés sur le réseau et tout le monde pourraient avoir librement accès aux informations./

source image : https://www.forbes.fr/technologie/binance-soutient-le-web3-et-la-culture-open-source-avec-le-financement-de-dorahacks-a-hauteur-de-8-millions-de-dollars/

Pour le cas concret d’une application décentralisée de Facebook, ce serait par exemple, la même plateforme, sauf que le contenu (photos, vidéos etc) appartiendrait à tous et que les utilisateurs pourraient avoir des tokens de gouvernance pour décider des dévelopements important de la plateforme. Idéalement, les revenus liés à la publicité par exemple seraient redistribués à la trésorerie de la fondation, etc.

On peut aussi penser à une forte de business model, comme c’est le cas avec les jeux Play-to-Earn. Par exemple, sur un Instagram décentralisé, les utilisateurs recevraient des tokens pour poster ( Eh, oui, ce sont eux qui font le contenu de ce type d’application, ne l’oublions pas).

Voilà pour l’idée globale à retenir : Le contenu ne change pas, c’est simplement le contenant qui change. Et surtout l’interaction est améliorée.

Et, c’est là qu’il faut absolument comprendre profondément l’idée de décentralisation si on veut vraiment comprendre le Web3.

En fait, pour être plus précise, il faut même mieux comprendre le problème de la centralisation. En pensant par l’inverse, c’est en effet plus clair et plus saisissant.

Le problème fondamental de la centralisation du Web2

En fait, je vais pas ici vous saouler avec les GAFA et vous parler du monstre de Jeff Bezos qui n’arrête pas d’amasser les millions, sans pour autant rendre notre monde meilleur mais au contraire, en mettant des robots à la place des humains, etc. Non, on est pas là pour faire des jugements ad hominem ni pour parler du bien-fondé ou non du libéralisme.

Il semble que pour ce sujet précis ( dans l’absolu, cela reste fondamentalement un sujet de la plus haute importance, j’en conviens), seulement il est important de délimiter le cadre de notre article si on ne veut pas partir dans tous les sens, hein?

Donc, chacun à son avis sur la question et restons dans le factuel. On ne peut pas nier le fait que les grosses entreprises du numériques ont pris une place trop grande sur le Web. Trop peu de personnes en profitent en comparaisons aux millions d’utilisateurs.

Un exemple :

Vous vous baladez sur Google, et vous êtes assailli de publicité de tous les côtés pour que vous dépensiez vos deniers chèrement acquis. On va même exploité vos recherches pour vous proposer des objets encore plus séduisants à vos yeux. Votre attention est prise de tous les côtés et qui est payé pour cela ? C’est Google qui est payé à vous passer de la pub. Pourtant, c’est vous la vache à lait. C’est vous qu’on devrait rétribuer pour regarder autant de pub, n’est-ce pas?

Ou faire moitié-moitié avec Google puisque quand même il nous sert énormément. C’est indéniable.

Pensez-vous que ce soit normal que nous ayons des mastodontes pareils uniques et que cela s’étende Outre-Atlantique?

Pourquoi utilisons-nous principalement (pour ne pas dire de façon monopolistique) Google seulement du Canada à Johannesburg en passant par l’Europe dans son ensemble…Un seul moteur de recherche…Quand on y pense, cela peut nous effrayer…Et bien sûr, certains nous dirons qu’il y a des alternatives, mais nous nous concentrerons sur les 90% des usages d’internet.

Le Web2 appartient aux startups et s’est accaparé une grosse partie du pouvoir et des recettes financières. Le Web3 veut récupérer une partie (aussi petite soit-elle) du pouvoir.

Pour quoi? Pour qui? Pour le redistribuer au peuple! Pardi!

Et quand on parle de pouvoir, soyons clair, il faut comprendre l’idée de récupérer ce qui appartient aux utilisateurs ( leurs données entres autres). Ce ne sont pas entrepreneurs derrière qui seraient les propriétaires (ils centralisent le service) mais tous les utilisateurs le géreraient de façon collective, en réseau, donc, via ce qu’on appelle des DAO ( Organisation autonome où il n’y pas de hiérarchie verticale).

Ainsi, ce n’est plus 3 ou 4 personnes qui deviendraient riches, mais toute une collectivité. Et, c’est en fait, là, le coeur de l’avantage grandiose de la blockchain: Remodeler l’économie et permettre à un plus grand nombre sinon de s’enrichir, sinon d’être rétribué pour ces actions sur le web.

Alors, c’est quoi le problème?

Le problème de cette vision utopique ( pas si utopique que ça, c’est très rationnel en fait) tient au fait que tout n’est jamais rose.

Une telle avancée technologique suscite l’intérêt des investisseurs…Et, les investisseurs des grands groupes d’aujourd’hui regardent de près les projets blockchain.

Pour vous le dire de manière triviale : Les investisseurs derrière Facebook investissent massivement dans la blockchain.

Vous pensez bien qu’ils n’allaient pas se faire prendre le pouvoir comme ça sans rien dire? Les grands groupes payent des consultants pour essayer de voir comment garder leurs places royales dans le Web3.

Au final, ils n’ont rien eu d’autres à faire que de déposer quelques dollars dans les projets les plus prometteurs…

Résultat?

On les a eut sur le Web2 et on les retrouve dans le Web3.

Le fantasme éclate en morceau.

Alors, on fait quoi? Et, on en est où en ce moment?

On doit quand même avant de clore cet article souligner le fait que le Web3 ne sera pas “visuellement” différent du web2. On aura pas besoin de comprendre le fonctionnement de la blockchain pour y participer non plus.

En fait, on ne verra quasiment aucune différence. La plupart des applications actuelles vont simplement ajouter une fonctionnalité ( comme une inscription via un portefeuille décentralisé) et voilà tout. L’usage et l’expérience utilisateur ne sera pas absolument différente.

Pour certains experts, en fait, Facebook, Twitter ou Google ne vont pas disparaitre du paysage. Ils vont s’adapter. À l’image de Facebook qui travaille d’ores et déjà sur son Métaverse. On avait beaucoup parlé de sa crypto native également il y a quelques années déjà.

Bref, le train est en marche.

Pourtant, certains crypto-enthousiastes s’insurge sur la volonté de Facebook de vouloir s’intégrer au Web3 alors qu’il en représente ce contre lequel il veut être construit. Faire entrer le loup dans la bergerie, voilà ce qu’ils dénoncent.

La polémique est alors lancée.

Les sceptiques du Web3 précisent que des données personnelles appartenant aux grands groupes est préférables à ce qu’elles soient libres et publiques sur la blockchain. La liberté serait encore plus entravée. C’est aussi donner trop de pouvoir à des personnes malhonnêtes aussi qui voudraient créer des services douteux moralement.

Voir la vidéo sur le web3.

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Ines Aissani

Éditrice du journal ZoneBitcoin, tombée dans le terrier du Bitcoin et farouchement convaincue qu'il peut apporter une solution aux problématiques liée à l'inclusion financière.

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