L’évenement se déroule très prochainement et fait beaucoup parler de lui. L’édition de cette année du Sommet africain sur la technologie- Africa Tech Summit se tiendra à Kigali, au Rwanda, du 13 au 15 février, sous le thème «Là où les technologies africaines se rejoignent».
Dix jeunes entreprises africaines du secteur des technologies ont été sélectionnées pour participer à ce fabuleux sommet. Nous avons décidé de vous parler des trois qui sont basé sur la blokchain. Eh oui, nous sommes bien un blog dédié au bitcoin, n’est- ce pas?
Cela dit, les 7 autres startups sont tout aussi prometteuses!
De manière très classique, l’Africa Summit réunira des banques, des investisseurs et des entreprises pour discuter des opportunités et des défis auxquels font face les startups au sein de l’écosystème technologique du continent.
On discutera aussi du bien-fondé de la blokchain dans l’économie africaine. Nous espérons un réveil de conscience plus fort encore.
Startups basés sur la blokchain sélectionné pour Kigali:
Les trois startups blockchain sélectionnées sont Leaf, RideSafe et DeMars, d’après les résultats annoncés par le coorganisateur de l’événement : l’incontournable Disrupt Africa.
Leaf : la banque pour les réfugiés
Leaf est une startup de la fintech qui utilise la blockchain pour créer une banque virtuelle et fournir des services financiers aux émigrants, aux réfugiés et aux exclus. La startup vise de ma ière générale les personnes non bancarisés.
Selon Leaf, la plate-forme d’applications mobiles en cours de développement sera utilisée «pour faciliter la conversion de monnaie en monnaie virtuelle grâce à la technologie blockchain». L’application sera très importante pour les réfugiés ou les personnes déplacées qui doivent franchir les frontières de plusieurs pays pour des raisons de sécurité, car elle leur permettra de stocker leur argent dans des investissements stables.
On a vu aussi dans un précédent article comment les projets blokchain peuvent favoriser le dévelopement en Afrique. Notament, cette startup s’occupe de ce problème des non bancarisés, comme la banque virtuelle Nebeus.
Afin de protéger les réfugiés contre la nature volatile des crypto-monnaies, la valeur de leur argent ne sera pas stockée dans des monnaies numériques. En outre, la plate-forme sera également accessible via n’importe quel appareil mobile sans avoir besoin d’un smartphone. Ça c’est aussi un forte innovation. Les utilisateurs de l’application mobile Leaf peuvent également faire contribuer leurs proches à leurs comptes, après quoi ils peuvent effectuer des retraits lorsqu’ils atteignent des zones sûres dans la nouvelle devise locale ou utiliser leur solde à titre de garantie sur un micro-crédit.
RideSafe : Pour prévenir les accidents
RideSafe basé au Kenya est d’abord une application insuretech pour mobile fonctionnant sur la blockchain qui fournit des solutions de santé en temps réel au secteur de la moto publique en cas d’accident. La blochain utilisée est celle de Aeternity.
L’application RideSafe ( littéralement « rouler en sécurité ») fournira une plate-forme permettant aux coursiers de faire des paiements hebdomadaires (0,35 USD) ou mensuels (1,5 USD) au moyen de leur portefeuille mobile, qui leur permettront d’obtenir les premiers secours immédiats et immédiats auprès des installations partenaires de RideSafe.
À l’heure actuelle, RideSafe compte plus de 15 installations partenaires.
L’application permettra également aux cyclistes d’interagir avec les prestataires de services, de signaler les accidents, de localiser les installations à proximité et de recevoir des récompenses sous forme de tokens pour un bon comportement dans le temps. C’est une sorte de SAMU fonctionnant sur la blockchain.
En gros, des chauffeurs en deux roues préviennent en cas d’accident les services de santé partenaires pour une emilleure efficacité. À chaque fois qu’ils préviennent un cas, ils sont récompensés en tokens. Cela permet donc de rémunérer les personnes qui font avancer l’assistance sur les routes.
En informant un établissement partenaire particulier d’un accident, l’application permettra au prestataire de services de se préparer de manière adéquate au nouveau patient et de facturer l’application sur le montant facturé à la victime. L’application garantira que les personnes blessées peuvent obtenir un traitement de premiers soins en temps opportun tout en offrant le meilleur service. Il faut rappeler quà l’heure atcuelle, le secours d’un blessé peut prendre beaucoup de temps, et notament à cause d’une alerte retardée.
Bien que l’application cible actuellement les véhicules à deux roues au Kenya, la société envisage de s’étendre à la fois à l’Afrique centrale et orientale et, éventuellement, à l’ensemble du continent.
DeMars, la banque mobile en crypto ultra-light
DeMars est une startup basée à l’île Maurice qui travaille sur la première plateforme d’argent mobile et le premier protocole Blockchain pour les marchés émergents. La nouvelle technologie est censée fournir des services financiers aux 1,7 milliard de jeunes adultes, dont les deux tiers ont un téléphone portable, mais n’ont pas de compte bancaire. Bien que les crypto-monnaies comme Bitcoin permettent assez bien aux particuliers de virer rapidement de l’argent partout dans le monde, elles sont difficiles à utiliser, à acheter, à dépenser et sont limitées.
Ce qu’il faut retenir de DeMars, c’est que c’est une solution wallet et d’echange de crypto qui consomment peu de datas et de données. La société affirme consommer 80% de données mobiles au moins que ces conccurents.
Déjà la plus grosse difficulté est pour les africains d’acheter les premiers bitcoins, qui sont principalement obligé au départ de le faire en main à main via LocalBitcoin par exemple.
De plus, les applications et les transactions ont tendance à utiliser beaucoup de données mobiles, ce qui coûte cher, ce qui augmente les coûts pour les utilisateurs. C’est là qu’intervient DeMars. La plate-forme cherchera à réduire le volume de données dépensé dans les transferts effectués sans compromettre la sécurité cryptographique. De cette manière, la plateforme vise à résoudre les problèmes d’évolutivité et de rapidité communs à la plupart des monnaies numériques.
Selon la feuille de route de DeMars, l’application mobile Beta sera disponible en juin 2019 avec un déploiement en Afrique du Sud et au Zimbabwe. Les déploiements prévus pour le reste de l’Afrique et de l’Europe sont prévus pour juin 2020, si tout se passe bien.
L’ Africa Tech Summit : le moyen d’attirer les investisseurs
Ces trois startups que sont Leaf, RideSafe et DeMars auront tous la possibilité de présenter leurs services à plus de 400 investisseurs, accélérateurs, incubateurs, partenaires commerciaux et médias.
De plus, le fait que trois startups sur dix qui participent à l’une des plus grandes conférences technologiques d’Afrique, tirant parti de la technologie de la blockchain pour proposer leurs solutions, témoigne du niveau d’adoption dans le domaine que connaît actuellement l’Afrique. On sent aussi que les instances les plus hautes commencent à comprendre l’impact positif de la blokchain pour l’économie africaine.
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Cela dit, certains projets n’ont pas été représentés alors qu’ils représentent une incroyable avancée pour le dévelopement africain.
N’hésitez pas à lire l’article que nous avons consacré à ce sujet :
>> Les crypto-monnaies au service du dévelopement africain >>>