Le burn d’un token est une action très répandue dans l’univers crypto. Pour résumer dès le début de cet article, sachez que la destruction de tokens permettrait ( en théorie) d’augmenter son cours.
Le burn ‘est donc une méthode de réduction de l’approvisionnement des tokens. Beaucoup de protocoles qui ont des tokens inflationnistes en particulier ont recours à cette méthode.
Certains tokens sont même connus pour cela, pour avoir brulé des millions même des jetons comme c’est le cas de Shiba Inu par exemple….
On se souvient par exemple que les développeurs avaient envoyé plus de la moitié des tokens à Vitalik Buterin ( le fondateur d’Ethereum). Coup de com’ certes. Bref, Vitalik avait décidé de brulé 90% de ces tokens et à donné le reste à une fondation.
Whao…😍 J’adore Vitalik…
La destruction de tokens…Ça consiste en quoi exactement?
En fait, quand on dit « burn », on parle de l’action concrète qui consiste à envoyer de manière INTENTIONNELLE des tokens dans une adresse de portefeuille inutilisable. Cela les retire immédiatement de la circulation donc. L’adresse en anglais se nomme : « burn address » or « eater address » ( comme une adresse mangeuse en quelques sortes pour l’idée d’avaler les tokens à jamais).
Retenez que ces tokens sont alors perdus pour toujours. Irrécupérables.
En fait, on peut tous le faire car techniquement, c’est très simple mais cela n’aurait pas vraiment d’impact. C’est pourquoi ce sont plutôt les développeurs de projet qui le font.
D’une part, pour que cela ait une conséquence forte, il faut pouvoir burner une quantité importante de tokens. Cela permet alors – selon les règles économiques les plus élémentaires- de réduire l’offre et donc d’augmenter la valeur d’une crypto.
Ce n’est pas pour autant et c’est très important qu’on le rappelle ici : Faire du burn de tokens ne va pour autant faire grimper le prix.
Et, c’est d’ailleurs là la grande ironie de l’histoire et là où beaucoup de nouveaux arrivants se perdent dans les espoirs et promesses…
Détruire des tokens ne fera pas exploser son cours pour autant…
Bien, ce serait trop beau si c’était le cas. C’est un fait. Des tas de projets utilisent la technique du burn et les effets ne sont pas non plus fous. Ouai…
Il faut maintenant vous parler des certains inconvénients à cette pratique. Car oui, il n’y a pas que des avantages.
Déjà, un burn peut tromper les investisseurs et être des mythos. Vous avez bien lu, oui, le mot « mythomane ».
En gros, les développeurs peuvent mentir et prétendre qu’ils ont fait du burn de tokens alors qu’ils ont – en fait- envoyé des tokens à un portefeuille dont ils ont le contrôle. C’est pourquoi il faut toujours que la communauté check le portefeuille en question.
Deuxième façon de tromper la communauté; C’est lorsque les développeurs le font pour masquer les vrais baleines (whales).
Vous voulez un exemple?
Imaginez un développeur qui lance une crypto avec 1 milliard de jeton. Il se prend pour lui 100 millions de tokens. Là, il a donc 10% de l’offre ce qui est courant pour les développeurs. Et il fait un annonce et brûle 600 millions de tokens. Maintenant qu’il y a eut le burn, il possède en fait 25% des cryptos totale. Sauf que là, il communique plus dessus ( bien sûr)….
D’ailleurs, il faut savoir qu’il existe ce qu’on appelle une « proof of burn » (preuve de destruction) même si cela ne signifie pas ce à quoi vous pensez immédiatement.
C’est quoi une proof of Burn?
C’est en fait un algorithme de consensus que les blockchains utilisent pour valider et ajouter des transactions. Cela permet de prévenir les fraudes et de s’assurer que seulement les transactions valides soient ajoutées et visibles.
Quand il y a une proof of burn qui est utilisé, alors les mineurs doivent bruler leurs propres jetons pour pouvoir créer de nouveaux blocs de transactions. Plus ils vont burner, plus ils pourront miner.
Certains développeurs préfère cet algorithme de consensus qu’ils jugent moins énergétiques que celui de la preuve de travail ou de la proof of stake, ^par exemple.
Depuis quand le burn existe?
Il faut savoir qu’en fait le burn est une sorte d’équivalent à ce qu’on appelle en finance classique le buyback ( soit le rachat d’action).
L’idée est similaire même si l’action est différente. Un rachat d’action se fait quand la société rachète ses propres actions au prix du marché pour réduire au final le nombre total d’actions disponibles.
Ce sont en fait des actions différentes qui recherchent des effets similaires, dirions-nous.
La première fois qu’on a entendu parler du burn de crypto, c’était en 2017 et en 2018 un peu plus. Cela avait commencé avec Binance Coin, Bitcoin cash et puis Stellar (XLM). Ces cryptos ont brulé des tokens pour réduire l’approvisionnement et auge,ter les prix…
Maintenant, surtout depuis l’explosion de la DeFi et du Yield Farming, c‘est un procédé très (trop?) courant avec des cryptos nouvellement lancés. Cela se produit davantage avec des tokens inflationnistes.
C’est devenu très populaire car cela permet aux cryptos de démarrer avec des prix abordables puis d’augmenter artificiellement les valeurs une fois que les personnes en possède. Typiquement, un projet se lance avec 1 milliards de tokens qui ne valent que des fractions de centimes. Les investisseurs se ruent dessus et là au bout d’un certain temps, les développeurs annonces un burn. Cela est sensé augmenté le prix et dans les fais, cela s’avère vrai…Quelques temps…Car après, il faut recommencer…etc…
- Par exemple Binance Coin subit des burn de façon trimestrielle depuis 2017. La plateforme à décidé de le faire jusqu’à ce que 50% de l’offre totale soit retiré de la circulation.
- Stellar à brulé plus de la moitié de son offre en 2019. Cela n’a pas eut de repercussions si exponentielle pour XLM…
Mot final : Le bon plan à tous les coups?
On a pas vraiment le recul pour avoir une théorie pure et absolue sur la corrélation entre burn = augmentation de valeur. Il y a bien sûr d’autres paramètres à prendre en compte comme la demande…Eh oui, lire l’article sur l’offre et la demande qui détermine le prix d’une crypto…
Rien n’est simple en crypto, gardez bien cette maxime en tête.
Cela dit, cela freine nécessairement l’offre en circulation ( voir là aussi l’article sur les différentes « offre »des cryptos).
Pour finir, donc, le processus de burn peut freiner l’inflation d’un token mais sans en garantir pour autant la hausse de son prix.
De même, ce n’est pas parce qu’une crypto utilise le processus du burn que ça en fait un super investissement. Il y a de bonnes et mauvaises cryptos qui utilisent ce principe.
Remarque : Aucun conseil financier n’est donné dans cet article ni dans tout autre article sur zonebitcoin. Il s’agit d’information dont vous êtes le seul juge et maitre. Soyez responsable de vos investissements et n’investissez qu’une somme dont vous êtes prêt à perdre.
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