Envoyer de l’argent à travers l’Afrique, c’est un peu comme essayer de traverser un champ de mines avec des chaussures en papier mâché. C’est un défi auquel la diaspora africaine est la plus confrontée. En effet, lorsque vous souhaitez envoyer de l’argent en Afrique par des méthodes traditionnelles ou modernes comme avec le mobile money par exemple, il vaut mieux être prêt à dire au revoir à votre temps et à une bonne partie de votre argent.
Pourquoi est-ce difficile d’envoyer de l’argent à travers l’Afrique et pourquoi l’envoi de Bitcoin s’avère être une alternative préférable?
Accrochez-vous, car dans cet article, nous vous expliquerons ce complexe mélange de frais de transfert élevés, de coûts de change et de conversion de devises qui vous feront pleurer. Par ailleurs, nous vous montrerons comment le Bitcoin émerge comme une alternative prometteuse et une solution a ces accrocs.
Les défis financiers de la diaspora africaine et la lutte contre la pauvreté
En dépit des avancées économiques notables dans certaines régions du monde, l’Afrique demeure confrontée à un défi tenace : la pauvreté endémique. Cette situation persistante trouve ses racines dans un réseau complexe de facteurs, parmi lesquels la corruption, les conflits politiques, les inégalités sociales et économiques, ainsi que les entraves à l’accès à l’éducation et aux soins de santé. Ces obstacles financiers contraignent des milliers des jeunes africains à envisager des migrations périlleuses. Ils n’ont de choix que de chercher des horizons économiques plus prometteurs afin de venir en aide à leurs proches.
Une fois installée, la diaspora africaine, dispersée aux quatre coins de la planète, joue un rôle crucial dans le soutien financier aux familles restées en Afrique. Cependant, le transfert d’argent vers le continent est entravé par des coûts de transferts exorbitants. Les banques et les sociétés spécialisées en France, par exemple, imposent des frais jusqu’à 6,7% sur les transferts en dehors de l’Union européenne. Ainsi, pour un simple transfert de 150€, le consommateur se verra être facturé 10,03€ en frais. Pour de nombreux d’africains, ces services donnent l’impression d’être des voleurs de grand chemin, laissant les bénéficiaires avec des miettes au lieu du gâteau promis. De plus, les familles devront faire preuve de patience, car des vitesses de traitement sont aussi lentes qu’un escargot sous somnifères.
Ce parcours de combattant résulte du fait que des pays africains ne disposent pas d’institutions financières solides et leurs monnaies n’inspirent pas confiance.
Par conséquent, l’argent doit transiter par plusieurs banques pour atteindre sa destination. Ce périple involontaire entraine des frais supplémentaires des banques correspondantes et ceux de conversion de devises. Et comme si ça ne suffisait pas, le manque d’infrastructures et les barrières réglementaires s’invitent à la fête, augmentant encore un peu plus la facture.
Bien sûr des solutions de fintech comme Waves ou encore le mobile money peuvent s’avérer plus intéressant que des méthodes classiques comme Western Union. Cependant, cela reste coûteux et quelques peu complexes à mettre en place ( déplacement, envoi de documents, etc).
Devant de telles complications, une alternative moins chère et plus rapide prend alors une toute nouvelle dimension: le Bitcoin.
Quand le Bitcoin vient à la rescousse de la diaspora africaine
Au cœur des tumultes financiers, la diaspora africaine se découvre une alliée inattendue dans sa lutte contre les frais exorbitants des services de transfert traditionnels.
- Les transactions Bitcoin offrent une alternative plus économique et rapide, permettant ainsi un flux financier plus efficace vers l’Afrique. Cette technologie émergente peut potentiellement réduire les obstacles financiers qui entravent le soutien financier à l’échelle internationale, offrant ainsi une lueur d’espoir vers les contrées africaines.
- La finance décentralisée (DeFi), introduite avec le bitcoin, révèle un potentiel de transformation économique à l’échelle du continent. Là où les obstacles financiers dressaient des remparts impénétrables, le bitcoin surgit telle une clé électronique, ouvrant des portes jusque-là verrouillées. C’est une révolution en filigrane, un bouleversement financier qui promet de faire vaciller les fondations d’un contrôle financier à l’échelle mondiale.
Cette technologie émergente, loin des palabres traditionnelles, offre une lueur d’espoir dans le ciel souvent assombri de l’Afrique. C’est un éclat numérique, un rire moqueur adressé aux frais démesurés imposés par la finance traditionnelle. Qui aurait pensé qu’un jour, le salut financier viendrait vêtu de bits et d’octets, prêt à défier les conventions avec un sourire électronique bien accroché ? Les africains sont ceux qui, en premier, doivent dire un grand merci au célèbre anonyme, Satoshi Nakamoto.
Bitcoin permet un système de transfert d’argent avec des frais minimes
Au cœur de l’agitation tumultueuse des marchés financiers mondiaux, le Bitcoin se présente tel un Messi libérateur, porteur d’une vision téméraire : affranchir les individus des entraves oppressantes du système bancaire conventionnel. Né de l’imagination d’un pseudonyme énigmatique, Satoshi Nakamoto, ce réseau décentralisé ambitionne d’aller bien au-delà de l’aspect d’une simple monnaie numérique.
En effet, le bitcoin incarne véritablement une force de contrepoids aux institutions financières monopolistiques. C’est surtout sur le continent africain que sa potentialité brille de tout son éclat, là où l’accès limité aux structures financières traditionnelles érige des barrières infranchissables. Le Bitcoin se profile comme une voie de transfert transfrontalier idéal, libérée des pesants frais imposés par les banques orthodoxes connus sous le terme de rémittences”. Un refuge a la charge particulièrement accablante pour la diaspora africaine. Cette cryptomonnaie s’engage ainsi à démocratiser les flux financiers, injectant un espoir tangible au sein des populations africaines en quête de solutions inclusives, équitables et décentralisées.
Comment le bitcoin facilite-t-il le transfert d’argent en Afrique et vers l’Afrique
Comme mentionné au début de cet article, le transfert financier vers l’Afrique et, ou entre pays africains est un processus complexe et laborieuse.
Pour le comprendre, permettez-moi de vous faire une image. Par exemple, pour un Zimbabwéen qui souhaite expédier quelques billets à un ami résidant au Rwanda, il doit changer sa monnaie au moins trois fois.
Le fournisseur de services de transfert de fonds se retrouvera alors à jongler avec les dollars zimbabwéens, avant de les convertir en une devise plus universelle telle que le dollar américain ou l’euro, avant de s’adonner à une danse méticuleuse pour le reconvertir en francs rwandais. Il est donc possible que les quelques billets de notre ami zimbabwéen fassent une escapade dans une banque américaine avant d’atteindre sa destination.
Cette démarche engendre des frais supplémentaires selon les banques de transit et les taux de conversion de devises. Tout ceci sans parler, et des longs délais de traitement.
Et comme si cela ne suffisait pas, les lacunes infrastructurelles et les barrières réglementaires viennent se mêler à la célébration, amplifiant davantage les dépenses transactionnelles.
Heureusement, le bitcoin se présente comme une réponse éclairée à ce défi. Il ne s’embarrasse pas des sentiers battus des autres services de transfert d’argent. C’est un système de transfert de fond qui fait les choses différemment en utilisant l’infrastructure blockchain, et vous n’avez pas besoin de devenir un gourou du Bitcoin pour l’utiliser.
Des plateformes cryptos pour les non-initiés
Bien sûr, pour envoyer du bitcoin à une autre personne, il suffit simplement de posséder un portefeuille bitcoin et de réaliser une opération. Le destinataire reçoit le bitcoin directement sur son portefeuille et peut dès lors en disposer librement. Il peut le dépenser ou choisir de le convertir en monnaie locale, en utilisant des plateformes peer-to-peer par exemple, comme Noones, très utilisée en Afrique.
Cependant, certaines personnes de la diaspora se confrontent au fait que les destinataires ne sont pas forcément adepte ni utilisateur du bitcoin. Que faire dans ce cas? Eh bien, avec des plateformes telles que Bitnob, il est possible d’envoyer des fonds en bitcoin sans avoir besoin d’avoir au préalable du bitcoin. Votre monnaie fiduciaire est alors converti en bitcoin avant d’être reconverti en monnaie locale du pays du destinateur. Et croyez-moi, ce processus est plus rapide que le livreur de pizza le plus rapide de votre quartier.
Grâce au réseau lightning de Bitcoin, les transactions sont devenues rapides.
Le plus beau dans tout ça ? Les frais minimes. Avec le lightining bitcoin, vous payez une fraction de dollar pour les transactions Lightning. Oui, vous avez bien lu. Une fraction. Par exemple, si vous voulez envoyer 100 euros vers l’Afrique ou d’un pays africain a un autre, vous n’aurez à débourser qu’un peu plus d’ 1 euro des frais. Comparez ça avec les frais exorbitants des méthodes traditionnelles telles que PayPal ou Western union, vous comprendrez pourquoi le bitcoin est une réponse pour la diaspora africaine. Alors, la prochaine fois que vous souhaiterez envoyer de l’argent à travers l’Afrique sans casser votre tirelire, pensez simplement à envoyer du bitcoin.
Le Bitcoin comme alternative à l’inflation des monnaies locales
Les devises africaines, souvent dotées d’un pouvoir d’achat restreint, sont sujettes à une dépréciation rapide en raison des fluctuations monétaires et de l’inflation. Ainsi, la livre soudanaise ( en raison notamment du récent conflit) a connu un inflation de plus de 99%, suivi de près par le dollar zimbabwéen ou de la monnaie du Ghana qui dépasse les 80%.
Cette situation de forte inflation exerce une influence néfaste sur la stabilité financière des familles dépendant des transferts d’argent. Les coûts élevés liés à la conversion des diverses monnaies africaines réduisent considérablement le montant réellement perçu par le destinataire, représentant ainsi un défi de taille pour ceux qui se fient à ces transferts pour subvenir à leurs besoins quotidiens.
Face à cette détérioration des devises africaines, le Bitcoin émerge en tant qu’alternative robuste. Grâce à sa nature décentralisée et à la technologie de la blockchain, le Bitcoin offre une sécurité accrue, minimisant les risques de fraude et de vol. L’essor croissant de la popularité du Bitcoin sur le continent africain contribue à sa démocratisation, avec de plus en plus d’individus adoptant cette cryptomonnaie pour conserver de la valeur et effectuer des transactions internationales de manière efficiente.
Conclusion
En conclusion, le Bitcoin se présente comme une solution viable pour surmonter les défis financiers et contourner les frais de rémittences auxquels est durement confrontée la diaspora africaine. Avec des frais réduits, une sécurité accrue et une adoption croissante, le Bitcoin offre un moyen prometteur de faciliter les transactions financières au sein de la diaspora africaine.
De plus, des plateformes telles que Bitnob vous permettent d’envoyer de l’argent en bitcoin même si votre destinataire n’est pas connaisseur.